Un audit commandé en 2001 par le Conseil Supérieur de la Justice, qui a bien accompli, la fonction qu'on attendait de lui, révélait le contenu des oubliettes du parquet bruxellois : huit cents dossiers communiqués par des juges d'instructions étaient passés à la trappe. Le scandale a rejailli jusqu'au Parlement alors que l'assemblée générale du Conseil Supérieur de la Justice devait se prononcer sur le rapport de suivi et sur une plainte des juges d'instruction.
Cette technique d'archivage des dossiers, sans poursuite, alors qu'ils avaient fait l'objet de plaintes initiales , d'une instruction et du travail d'enquêteur est totalement illégale et ne trouve aucune justification si ce n'est dans la bouche du Procureur du Roi de Bruxelles en personne !
Depuis cette petite effervescence au Parlement (début mai), plus rien Du côté du Ministère, le malaise doit être grand puisque le parquet de Bruxelles justifie cette technique par le manque de personnel, problème non résolu depuis des années. Reste aux citoyens à se révolter de nouveau devant cette accumulation énorme de dénis de justice, et de comportements illégaux adoptée par la justice elle-même. Une quantité énorme de victimes constituées en partie civiles ne verront jamais leur plainte aboutir, alors que les politiques ne parlent que de sécurité et de lutter contre l'impunité !
Ainsi nous avons abordés quelques thèmes que nous inspire l'approche du moment d'octobre 2006 où l'on se dira : 10 ans de lutte...il faut que ça continue !
Brigitte, Posté le jeudi 29 mars 2007 06:29
Cela continu mais les aboutissants posent des problémes.